La promotion 2017-2018

Suite à un appel à candidatures panafricain lancé en mars 2017, 23 artistes stagiaires ont été sélectionnés.

Issus de 9 pays du continents – Burkina Faso, Mali, Niger, Côte d’Ivoire, Bénin, Guinée Conakry, Cameroun et Burundi – les artistes sélectionnés s’inscrivent dans différents profils. Ainsi la promotion 2017-2018 est composée de :

  • 4 auteurs
  • 11 comédiens
  • 5 metteurs en scène
  • 3 scénographes

LES AUTEURS

Jeanne Diama (Mali)

Yolande Pehe (Côte d’Ivoire)

Ali Kiswinsida Ouédraogo (Burkina Faso)

Tony Ouédraogo (Burkina Faso)

LES METTEURS EN SCENE

Hermine Yollo (Cameroun)

Claudette Mendela Bediebe (Cameroun)

Odile Sankara (Burkina Faso)

Moussa Doumbouya (Guinée Conakry)

Jean Serge Gode (Côte d’Ivoire)

LES COMEDIENS

Adjaratou Sawadogo (Burkina Faso)

Safieta Koala (Burkina Faso)

Becky Beh Mpala (Cameroun)

Dramane Zongo (Burkina Faso)

Vincent Kaboré (Burkina Faso)

Bardol Migan (Bénin)

Astérie Nizigiyimana (Burundi)

Nadège Ouédraogo (Burkina Faso)

Aminata Touré (Guinée Conakry)

Honorine Diama (Mali)

Leïla Tall (Burkina Faso)

LES SCENOGRAPHES

Maman Iro (Niger)

Marina Amani (Côte d’Ivoire)

Mohamed Soumah Lamine (Guinée Conakry)

LES INTERVENANTS

Dieudonné Niangouna (République  du Congo) – atelier jeu d’acteur

Aristide Tarnagda (Burkina Faso) – atelier mise en scène

Massidi Adiatou (Côte d’Ivoire) – atelier danse/corps dans l’espace

José Exélis (Martinique) – atelier mise en scène

Philipp Löhle (Allemagne) – atelier d’écriture

Patrick Janvier (France)  – atelier scénographie

 

Philipp Löhle

Après des études d’histoire, de littérature et de théâtre, Philipp Löhle écrit plusieurs pièces très remarquées, comme Kauf-Land (2005). Il tourne des courts-métrages et des documentaires, travaille pour la presse écrite. En 2007, il remporte le prix du Stückemarkt (Rencontres théâtrales de Berlin). Genannt Gospodin est nominé aux Journées théâtrales de Mülheim en 2008. Lilly Link est récompensée la même année par le prix du jury au tt-Stückemarkt de Heidelberg. Il est à nouveau nominé aux Journées théâtrales de Mülheim en 2012 et 2014 pour ses pièces Das Ding et Du (Normen), Das Ding remporte le prix du public. Il est auteur en résidence au théâtre Maxim Gorki de Berlin de 2008 à 2010, au National theater de Mannheim sur la saison 2011-2012 et au Staats theater de Mayence sur la saison 2012-2013.

 

Massidi Adiatou

Danseur et chorégraphe ivoirien, Massidi Adiatou crée la compagnie N’Soleh en 1994, distinguée par le Ministre de la culture et de la francophonie de Côte d’Ivoire en 2012. Également lauréat du prix d’excellence des arts vivants du gouvernement de Côte d’Ivoire, le groupe chorégraphique réalise, en marge de ses créations scéniques, un travail de formation continue autour des danses contemporaines et urbaines. La compagnie a d’ailleurs la volonté d’ouvrir un centre chorégraphique à  Abidjan : un lieu de création et un espace de diffusion, d’échanges et de formation.

Auréolé du 1er prix Kimimanjaro du meilleur chorégraphe de l’année 1998 en Côte d‘Ivoire, Massidi Adiatou se voit également remettre le prix de la meilleure chorégraphie africaine à Luanda pour sa création Corps Actif l’année suivante. En 2015, il reçoit le prix d’excellence des Arts Vivants par le Président de la République de Côte d’Ivoire. Une distinction qui l’amène à se produire en Europe dans le cadre de la tournée de son spectacle La rue princesse, en France et en Allemagne.

 

Dieudonné Niangouna

Dieudonné Niangouna est comédien, auteur, metteur en scène. Rien ne décrit mieux l’écriture de Dieudonné Niangouna que le nom de sa compagnie: Les Bruits de la Rue. Son œuvre littéraire se nourrit en effet de la rue, reposant sur un langage explosif et dévastateur, à l’image de la réalité congolaise.

À ses compatriotes, comme à tous les spectateurs qu’il rencontre bien au-delà des frontières du Congo-Brazzaville, il propose un théâtre de l’urgence, inspiré d’un pays ravagé par des années de guerre civile et par les séquelles de la colonisation française. Un théâtre de l’immédiateté, dans une société où il faut résister pour survivre quand on est auteur et comédien. Un théâtre protéiforme qui fait appel à la langue française la plus classique comme à une langue populaire et poétique, nourrie de celle du grand écrivain congolais Sony Labou Tansi. Conscient de la triple nécessité pour le langage théâtral d’être à la fois écrit, dit et entendu, Dieudonné Niangouna se sert d’images et de formules empruntées à sa langue maternelle et orale, le lari, pour inventer un français enrichi et généreux, «une langue vivante pour les vivants».

 

Patrick Janvier

Patrick Janvier cherche dans le spectacle vivant les dimensions de l’art dans une relation Public-Société-Epoque. Après des études aux Beaux-Arts, il part en voyage, de cette expérience et des rencontres faites va émerger son identité d’artiste. Théâtre en salle ou à ciel ouvert, théâtre itinérant, théâtre de rue et de places publiques, cirque, évènements, festivals, concerts et installations sont ses terrains de jeu et d’expérimentation. De 1989 à 2007, il est le directeur artistique de la Cie L’Oboubambulle-Bâtisseurs d’Atmosphère. Il participe également à des projets extérieurs à la compagnie, dont de nombreux échanges avec Acte Sept au Mali. De 2008 à 2016, il est le responsable du Collège Scénographique des Récréâtrales.

 

José Exélis

José Exélis fait ses classes de comédien le 1984 à 1988 au Théâtre de la Soif Nouvelle (CDR de la Martinique en préfiguration) et suit l’enseignement de Annick Justin-Joseph, Pierre Debauche et Pierre Vial, pour ne citer qu’eux. En tant que comédien, José Exélis participe à une trentaine de pièces. De 1985 à 1986, il assiste Jacque Rey Charlier, Yvan Labéjof et Pierre Vial à la mise en scène. Ces expériences le conduisent à parler de sa propre voix en tat qu’auteur, comédien et metteur en scène de cinq pièces, dont on retiendra Ballade overdose en 1988, suivie de Soledad en 1989. En 1994, il met en scène HLM Story de Jacques Sylvestre qui connut un succès retentissant en Martinique.